2014-04-24
Le point de départ pour cet entretien avec Andrzej Bart, écrivain reconnu, auteur de scénarios et de films documentaires, metteur en scène, était son roman intitulé « Rien ne va plus » (le titre original est en français. Edition française : Rien ne va plus, Les Editions Noir Sur Blanc, 1993, traduit par Élisabeth Destrée-Van Wilder) qui s’est retrouvé sur la liste des livres – candidats au prix du meilleur livre polonais des dernières vingt-cinq années octroyé par le IIème Programme de la Radio polonaise.
Le roman a été publié en 1991 et a obtenu le Prix de la Fondation Kościelski (la deuxième édition « "Rien ne va plus"», revue et augmentée, a paru en 2005). Bart est également auteur de plusieurs autres romans nommés à des prix littéraires : „Pociąg do podróży” – 1999 (édition française : « Le goût du voyage », Les Editions Noir Sur Blanc, 1999, traduit par Éric Morin-Aguilar), „Don Juan raz jeszcze” – 2006 (édition française : « Don Juan, une fois encore », Les Editions Noir Sur Blanc, 2009, traduit par Robert Bourgeois), „Fabryka muchołapek” – 2008. Ses livres ont été traduits en français, allemand, hébreu, russe, slovène et hongrois.
Il y a trois ans Andrzej Bart a réalisé son premier spectacle théâtral "Boulevard Voltaire" (Théâtre de la Télévision, mai 2011). Avant, en décembre 2010, "Boulevard Voltaire" a été présenté au Théâtre de la Radio Polonaise. En 2013 il a mis en scène « Bezdech » au Théâtre de la Télévision ; il est aussi auteur du scénario du film Rewers (Tribulations d’une amoureuse sous Staline) .
Tomasz Tyczyński s’est entretenu avec Andrzej Bart sur la littérature et la vie littéraire, sur le marché libre de la culture. C‘était un entretien un peu sentimental, car Tomasz Tyczyński était l’auteur du premier article sur „Rien ne va plus » et cet article était en même temps la première critique littéraire qu’il ait écrite. Les deux interlocuteurs ont rappelé le prix que coûtait le journal « Gazeta Wyborcza » à l’époque, de même que l’honoraire pour un article qui y avait été publié.
Cet entretien amical ne se limitait pas à des plaisanteries, mais touchait également des questions sérieuses. Il était unique dans le sens propre du terme, car Andrzej Bart n’était pas d’accord qu’on l’enregistre en disant qu’un rendez-vous avec un public réel était plus intime et profond.
Photos Eliza Szwede
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